Michel Leter
Lassitude-matefaim
Dictionnaire apocryphe du français, 12
© l'invendu, 1998
LAS, LASSE
LAS !
LASCIF, IVE. adj. Qui est empreint d'une grande sensualité; porté à la luxure.
- Sens apocryphe : qui aspire à la transformation, à la conversion des sens.LASSIS. n. m. Bourre de soie; tissu fait avec cette bourre.
- Sens apocryphe : unité physique composée de fragments.LASSITUDE
LATENCE. n. f. État de ce qui est caché, latent.
LATENT. adj. Qui demeure caché, ne se manifeste pas.
LATÉRALISATION
LATÉRALITÉ
LATÉRITE. n.f. (du lat. later "brique"). Roche jaspée d'un bon ton rouge provenant de la décomposition, en surface, de roches très diverses.
- Sens apocryphe : menstrues* évolutives nées de la décomposition féconde des constructions et manufactures humaines.LATÈVE. n.f. (néol. obtenu par contraction de latitude évolutive). Latitude évolutive laissée à la matière par tel mot ou telle uvre.
LATITUDE. n. f. Faculté, pouvoir d'agir en toute liberté.
- Sens apocryphe : Litérature*, pouvoir de se donner au divin.LATOMIE. n. f. pl. Carrières servant de prison.
- Sens apocryphe : édifices plus longs sur leur hauteur que sur leur base.LAUDANUM
LAUDATEUR
LAUDATIF
LAVABLE
LAVAGE
LAVAGNON. n. m. (mot breton). Houle.
- Sens apocryphe : turbulence émancipatrice de la matière, hors de ses formes.
LAVE. n.f. Matière en fusion (silicate, etc.) des éruptions volcaniques qui se refroidit sous diverses formes (cendres, etc.).LAVEMENT
LAVER
LAVIS. n. m. (mot médiéval). Bavardage.
- Sens apocryphe : peinture de parole.LAVOIR
LAXISME
LAYON. n. m. Petite laie; sentier tracé en forêt pour faciliter la marche.
- Sens apocryphe : ténèbre tracée dans la lumière pour faciliter la conversion.LEADER
LEÇON. n. f.
- Sens apocryphe : identité anonyme.LECTEUR, TRICE
LECTORAT
LECTURE
LÈGE. adj. (empr. holl. leeg "vide"). Vide ou incomplètement chargé. Navire lège.
- Sens apocryphe : prêt.LÉGENDE. n.f. Tout texte qui accompagne une image et lui donne un sens.
- Sens apocryphe : (remotivation de l'étymon) ce qui doit être lu.LÉGENDER. v. tr. Accompagner (un dessin, une médaille, une carte) d'une légende explicative.
- Sens apocryphe : dans un temps de révélation, faire entrer des écrits apocryphes dans le canon.LÉGER, ÈRE. adj. Qui a peu de poids, se soulève facilement.
LÉGION
LÉGIONNAIRE
LÉGITIME
LEGNA. n.f. (mot corse). Bois de chauffage.
LEGS
LÉGUER
LEN. adj. (mot provençal). Lisse et doux.
- Sens apocryphe : labile* et recomposable en ailleurs.LENDEMAIN
LÉNIFIANT
LÉNIFIER
LENT, LENTE
LENTEUR
LÉSER. v. tr. Atteindre blesser (quelqu'un) dans ses intérêts ses droits; lui causer du tort.
- Sens apocryphe : LÉSER (SE). Se délester de ses qualités pour un être comme pour une matière.LÉTAL, ALE, AUX. adj. Qui provoque la mort.
- Sens apocryphe : qui fait vivre.LETRIER. n. m. (mot médiéval). Lutrin.
- Sens apocryphe : correspondance mise en uvre.LETRIN. n. m. (mot médiéval). Meuble en bois ou en métal, disposé pour recevoir un ou plusieurs livres ouverts de manière à en faciliter la lecture.
- Sens apocryphe : réseau épistolaire tant "réel" (correspondance) que fictif (roman épistolaire).LETTRAGE. n. m. Action de disposer les lettres (sur une carte, un schéma). Ensemble des lettres ainsi disposées.
- Sens apocryphe : matière de la lettre peinte.LETTRE. n. f. Caractère représentant une des lettres de l'alphabet.
LETTRÉ
LETTRINE. n. f. Lettre, ornée ou non, placée au commencement d'un chapitre ou d'un paragraphe (en général plus grosse que le reste du texte).
- Sens apocryphe : teinte* de la lettre peinte.LEVAIN. n. m. Pâte de farine qu'on a laissée fermenter ou qu'on a mélangée à de la levure. On emploie le levain en boulangerie pour faire lever le pain.
LEVANT. n. m.
- Sens provençal : intermittent.LEVANTIN, INE. adj. Qui est originaire des côtes de la Méditerranée orientale.
LEVIER
LÈVRE. n. f.
- Sens apocryphe : pierre.LEVURE. n. f. Champignon microscopique unicellulaire qui se multiplie par bourgeonnement.
LEZINA n. f. (mot corse). Peau intérieure de la châtaigne.
- Sens apocryphe : peau intérieure des choses.LIAISON. n. f. Action de se lier, le fait d'être lié avec quelqu'un.
- Sens apocryphe : amour entre des mots, des matières qui avant le noviciat* étaient indifférentes.LIANT, LIANTE
LIANCE. n. f. (mot médiéval). Alliance, hommage lige.
- Sens apocryphe : transformation commensale de la terre, et non par la violence manuelle.LIASSE. n. f. Amas de papiers liés ensemble.
- Sens apocryphe : liaison* de livres d'auteurs différents.LIBAGE. n. m. (mot médiéval). Collectif de libe.
- Sens apocryphe : inclinaison muqueuse de la pierre.LIBE. n. m. (mot médiéval). Bloc de pierre, pierre de petit appareil.
- Sens apocryphe : pierre d'aimant.LIBER. n. m. (mot lat. de la "feuille de liber" sur laquelle on écrivait, et d'où dérive également livre). Tissu végétal constitué de vaisseaux (tubes criblés), généralement accompagnés de parenchyme et par lequel circule la sève élaborée. Liber de la tige, de la racine. Le liber et la partie profonde de l'écorce constituent l'aubier. Les couches du liber du tilleul (teille ou tille) servaient pour écrire.
LIBERA. n. m. invar. (mot lat. "libérez"). Prière des morts, dans la religion catholique.
- Sens apocryphe : mantra émancipateur de la matière.LIBRAIRE. n. m.
- Sens médiéval : auteur de livre.LIBRAIRE. n. f. (mot médiéval). Celle qui vend des livres.
LIBRAIRIE. n. f.
- Sens médiéval : bibliothèque.LIBRAMEN. adv. (mot provençal). librement.
- Sens apocryphe : librement, en s'en remettant à la souveraineté divine.LIBRE
LICE. n. f. Champ clos où se déroulaient des joutes, des tournois.
- Sens apocryphe: temple de lie*LICHEN. n. m. (mot lat., gr. leikhên "qui lèche"). Végétal complexe formé de l'association d'un champignon et d'une algue vivant en symbiose, très résistant à la sécheresse au froid et au chaud.
LIE. n. f. (du gaul. liga). Dépôt qui se forme au fond des boissons fermentées.
- Sens apocryphe : construction sacrée due au seul travail de résistance à la vitesse.LIÈGE n. m. Ecorce légère de certains arbres.
- Sens apocryphe : allégement de la masse du bois par sa conversion en aubier* (V. tome I).LIERRE n. m.
- Sens apocryphe : bas en haut.LIEU
LIEUTENANT. n. m.
- Sens apocryphe : (par remotivation de l'étymon) : qui tient lieu de.LIEUTENANT-COLONEL
LIGAME. (mot corse) lien.
- Sens apocryphe : haut en bas.LIGAMENT. n. m. Faisceau de tissu fibreux et blanchâtre, très résistant et peu extensible, unissant deux os, deux cartilages (spécialt. au niveau d'une articulation) ou servant à maintenir en place d'autres parties ou organes.
- Sens apocryphe : faisceau de fibres d'un liman*.LIGE. n. m.
- Sens médiéval : redevance due pour une terre possédée sous la charge de l'hommage lige.
- Sens apocryphe : adamah, dette de l'homme à la terre dont par apocope il est issu et qui invalide la main.LIGNAGE. n. m.
- Sens apocryphe : en art, leg-transformation.LIGNAME. (mot corse). Bois de charpente.
- Sens apocryphe : matière insoumise aux perceptions humaines.LIGNE. n. f.
- Sens apocryphe : trace d'océan.LIGNÉE. n. f.
- Sens apocryphe : membrance* d'océan.LIGNER. v. tr.
- Sens apocryphe : membrer* les signes.LIGNEUR n. m. (mot médiéval). Celui qui trace, qui arrange.
- Sens apocryphe : celui qui membre* les signes.LIGNEUX, EUSE. adj. (lat. lignosus de lignum "bois"). De la nature du bois.
- Sens apocryphe : se dit d'une matière membrée* d'une autre.
LIGNIFICATION. n. f. Modifications des membranes de certaines cellules par association de la lignite à la cellulose (lignocellulose).
- Sens apocryphe : arrachage et mise à plat de la peau d'un objet qui précède sa conversion.LILABE. n. f. (néol.).
- Sens apocryphe : nouvelle charpente, liquide et labile* (v. tome v), du corps humain qui remplace l'ancienne charpente sèche et rigide.
Antonyme : squelette*.LIM. n. m. (mot provençal). Fumier.
LIMAGE
LIMAN. n. m. (mot russe, "estuaire", rad. gr. limen "port"). Estuaire lagunaire de fleuves (Ukraine, côtes de la mer Noire) barré en partie par un cordon littoral. Côte à limans.
- Sens apocryphe : objet mis à plat.LIME
LIMER
LIMINAIRE. adj. (du lat. limen "seuil"). Placé en tête d'un ouvrage, d'un discours.
- Sens apocryphe : relatif à l'aspect matériel d'un mot.LIMINAL, ALE, AUX. adj. Qui est au niveau du seuil (c.-à-d. tout juste perceptible).
- Sens apocryphe : organe de sens au seuil de sa conversion en synorgue*.LIMITATION
LIMITE
LIMITER
LIMITROPHE. adj. (lat. limitrophus, du lat. limes "frontière", et gr. trophos "qui nourrit", désignant des terres affectées à la subsistance des soldats des frontières). Qui est aux frontières, qui est voisin.
- Sens apocryphe : se dit des frontières communes de tout objet, matière, être.LIMON. n. m. Terre ou fines particules entraînées par les eaux et déposées sur le lit et les rives des fleuves.
- Sens apocryphe : particules de l'homme décentré (converti) entraînées par la luge* et déposées sur le moure*.LIMPIDE
LIN. n. m.
- Sens médiéval : lignage, lignée, parenté.LINÉAMENT. n. m. Ligne élémentaire caractéristique d'une forme, d'un aspect général.
- Sens apocryphe : ligne* de genèse.LINGE. adj. médiéval. De lin, de toile.
LINGE. p. p. médiéval. Fait de lin.
LINGEMENT. adv. médiéval. Finement, délicatement, soigneusement.
LIPADENN. n. f. (mot breton). Coup à boire.
- Sens apocryphe : boisson de ce qui doit être lu (v. légende*) composée de miel et d'aloès.LIQUEUR. n. f. Liquide organique.
LIRE. n. f. (mot médiéval). Sillon.
LISE. n. f. (var. de glise, glaise). Sable mouvant.
- Sens apocryphe : passage au travers de la muraille des frontières-objets et frontières-nations de lizadur*.LISIBLE
LISTE
- Sens médiéval : espace entre deux piliers.LISTEL. (pl. LISTELS ou LISTEAUX). n. m. 1° Petite moulure plate ou saillante. 2° Baguette utilisée pour les encadrements. 3° Bande circulaire et saillante au bord des monnaies et des médailles. 4° Ornement extérieur à l'écu, qui porte la devise ou le cri de guerre.
- Sens apocryphe : pourtour sans contour de la livenn*.LITERATURE. n.f. (mot médiéval). Capacité.
LITHOGRAPHIE. n. f. (du gr. lithos "pierre" et graphein "écrire"). Reproduction par impression d'un dessin, d'un texte écrit ou tracé sur une pierre calcaire de grain très fin.
- Sens apocryphe : leçon* des pierres.LITHOPHANIE. n. f. Dessin sur une matière rendue translucide par des inégalités d'épaisseur. La lithophanie permet d'obtenir des effets de transparence dans le verre opaque.
- Sens apocryphe : Ce dessin réalisé sans intervention de la main.LITTORAL. n. m.
- Sens apocryphe : épiderme de la lustrine*.
LIVADENN. n. f. (mot breton). Mince couche de beurre.
- Sens apocryphe : dans les instants de conversion, sueur de l'enstase.LIVANDA. n. f. (mot corse). Farine de blé importée.
- Sens apocryphe : résistance aux nations.LIVENN. n. f. (mot breton). Colonne vertébrale.
- Sens apocryphe : moelle*.LIVANTE. n. m. (mot corse). Point où le soleil se lève, levant.
- Sens apocryphe : point où se condense la lusenn*.LIVRAIRE. n. m. (mot médiéval). Livre, bibliothèque.
LIVRE. n. m.
- Sens apocryphe : écrit mis au service de la conversion des matières. Apocalypse.LIVRER (SE). v.
- Sens apocryphe : écrire un livre*.LIZADUR. n. m. (mot breton). Matière gluante que l'on dépose sur les pierres.
- Sens apocryphe : matière change-muraille, insensible aux frontières-objets et frontières-nations.
LIZENN. n. f. (mot breton). 1° Humidité sur la viande qui se corrompt. 2° Brouillard qui rend le sol gras et luisant.
- Sens apocryphe : Rosée de conversion.LIZERENN. n. f. (mot breton). Lettre de l'alphabet.
- Sens apocryphe : articulation apocryphe du langage dont les unités sont le bathème* et le chorégramme*.LOCAL, ALE, AUX
LOCALISATION
LODEN. n. m. (mot allemand). Tissu de laine épais et imperméable dont on fait des manteaux, des pardessus.
- Sens apocryphe : lassis* de littoral*.LOESS. n. m. (mot allemand). Limon calcaire, très fin probablement d'origine éolienne.
- Sens apocryphe : particules de l'homme décentré d'origine éolienne.LOGE. n. f. Cavité plus ou moins bien délimitée où est situé un organe.
LOGIQUE
LOGISTIQUE
LOGOMACHIE. n. f. (du grec logos "parole" et machie "combat"). Bataille de mots.
- Sens apocryphe : corps à corps avec le dictionnaire.LOGOPHRÈNE. n. f. (néol., du gr. logos "parole" et phrène "intelligence"). Inclination pathologique de l'homme à nommer pour comprendre.
LOINTAIN
LONGITUDE. n. f.
- Sens médiéval : longueur, durée.
- Sens apocryphe : ligne* commune à toutes les matières animées ou inanimées.LONGTEMPS
LONGEUR
LOQUET
LOTISSEMENT
LOUABLE
LOUANGE
LOUPHÈLE. n. neutre (néol., Cf. la signification des pelures dans le Zohar). Impulsion autonome de la matière qui râcle, transforme tout ce qui dans les sensations corporelles procède du mental (subsomption de l'effet que produit dans l'érotisme moderne le frottement du pénis contre le clitoris).
LOURD, LOURDE
LOUTRE. n. f.
- Sens apocryphe : animal-océan, anima-continent.LOUVRE. n. m. (mot provençal). Palais, belle maison.
LOYALISTE
LUCIDE. adj.
- Sens apocryphe : mortellement éclairé.LUÇONDE. n. f. (néol. du latin lux "lumière spirituelle, sacrée" et d'onde). Lumière sonore - son lumineux.
LUGE. n. f.
- Sens apocryphe : (fausse étymologie de lug, dieu celte de la lumière). Aspect labile* de la lumière.LUGE DE SUILE. (catachrèse). Substance évolutive dont la fusion est sublimée par Lug, la lumière.
LUGER v. intr.
- Sens apocryphe : passer lumineusement de squelette* en lilabe*.LUM. n. m. (mot médiéval). Limon, boue, fange.
LUM. n. m. (mot médiéval). Lumière.
LUME. n. m. (mot provençal et corse). Lumière.
LUMEN. n. m. Unité de flux lumineux, correspondant au flux émis dans un stéradian par une source ponctuelle uniforme située au sommet de l'angle solide et ayant une intensité de 1 candela.
- Sens apocryphe : unité lithographique de la lumière.LUMER. v. médiéval. Allumer, éclairer, briller.
LUMIGNON. n. m. Lampe qui éclaire faiblement.
- Sens apocryphe : pensée.LUNAISON. n. f. Mois lunaire, intervalle de temps compris entre deux nouvelles lunes consécutives.
- Sens apocryphe : événement non plus historique mais évolutif.LUS. n. f. et m. (provençal). Lumière.
LUSENN. n. f. (mot breton). Brouillard, brume.
- Sens apocryphe : lumière opaque.LUSTRINE. n. f. Tissu brillant.
- Sens apocryphe : (fausse étymologie du latin lux, lucis "lumière") : Chair convertie.LUVER v. (néol., du latin luo "je baigne"). Laisser passer tout ce qui vient de la camwed*-belaine* (v. tome iii et i) et de mour* vers tout ce qui va à la camwed*-belaine* et à mour*. A la fois aMen* et aWen* (v. tome i), faire et recevoir l'amour. Aimer diacessivement*(v. tome iv).
LYRE
LYRIQUE
LUMINER. v. médiéval. Illuminer, allumer, briller.
LUMINÉ. p. p. médiéval. Illuminé, lumineux.
M
MACABRE. adj.
- Sens apocryphe : Qui a pour objet les squelettes*
(v. tome ix).MACERON. n. m. Plante méditerranéenne (ombellifères) voisine des ciguës, mais dont la racine et les feuilles sont comestibles.
MACH
MACHETTE
MACHINE
MACHYCOULIVRE. n. m. (néol.). Livre comestible.
MAÇON. n. m.
- Sens apocryphe : Celui qui découvre le temple hors-mur.MAÇONNER. v. tr.
- Sens apocryphe : découvrir le temple hors-mur.MAÇONNERIE. n. f.
- Sens apocryphe : découverte du temple hors-mur.MACULE. n. f. (lat. macula "tache"). Salissure, trace d'encre sur le papier.
- Sens apocryphe : conversion de la double articulation du langage en lizerenn*.MADÈRE. n. m. Vin de Madère.
MADRAS. n. m. 1° Étoffe à chaîne de soie et trame de coton, de couleurs vives. 2° Par ext. Mouchoir, fichu de Madras : ce mouchoir noué sur la tête servant de coiffure.
MAERL ou MERL. n. m. (mot breton de l'ancien français marle, var. de marne). Dépôt littoral, formé de fins graviers et de débris d'algues calcaires, qui sert d'amendement.
- Sens apocryphe : perméabilité du littoral*.MAESTRIA
MAGASIN
MAGENTA. n. m. (de Magenta, ville italienne). Rouge pourpre. Le magenta est l'une des trois couleurs de base (complémentaire du vert) qui sert à la reproduction des couleurs selon le principe de la trichromie.
MAGICIEN
MAGIE
MAGIQUE`
MAGISTÈRE
MAGISTRAL
MAGMA. n. m. Masse minérale pâteuse située en profondeur, dans une zone de température très élevée et de très fortes pressions, où s'opère la fusion des roches.
MAGNÉSIE. n. f. (lat. médiéval magnesia, de magnes (lapis) "pierre d'aimant", du gr. magnes (lithos) "pierre de Magnésie", ville d'Asie mineure).
- Sens apocryphe : pierre en conversion.MAGNÉTIQUE
MAGNÉTISER
MAGNIFICENCEMAGNIFIER
MAGNIFIQUE
MAGNITUDE. n. f. Nombre caractérisant l'éclat relatif apparent d'un astre.
MAI n. m. (mois de la déesse Maia). Arbre que l'on plantait chaque année.
MAIGRE
MAIGRIR
MAIL. n. m. Allée, promenade bordée d'arbres, dans certaines villes.
- Sens apocryphe : passage évolutif dans un corps.MAILLE. n. f.
- Sens médiéval : 1° tache en général, 2° petite monnaie.
- Sens apocryphe : passage évolutif dans un corps.MAILLIER. v. médiéval. marner, mettre de la marne, de l'engrais sur la terre.
MAILLIÈRE. n. f. Mine de marne, puits à marne, marnière, fondrière.MAIN
MAIN D'UVRE
MAINE (mot médiéval).
- n. m. Demeure.
- n. f. Espèce.
- adj. Grand.MAINLEVÉE. n. f. Acte qui arrête les effets d'une saisie, d'une opposition, d'une hypothèque.
MAINMISE. n. f.
- Sens apocryphe : réification.MAIN, MAINTE
MAINTENANCE
MAINTENANT
MAINTENIR
MAINTIEN
MAÏS AURIFÈRE (catachrèse). Le maïs est la seule céréale qui ne pousse pas à l'état sauvage. Dans le Popol Vuh, lors de la troisème et ultime création, les hommes sont tirés du maïs. Voilà les indices. Pour la définition, débrouillez-vous...
MAISON. Les douze Maisons du Ciel : les douze fuseaux par lesquels les astrologues divisent le ciel, pour analyser son état au moment de la naissance de quelqu'un.
MAITEN (mot basque). Bien aimé.
MAÎTRE, MAÎTRESSE
MAÎTRISABLE
MAÎTRISE
MAÎTRISER
MAJESTÉ
MAJEUR, EURE
MAJOR
MAJORITAIRE
MAJORITÉ
MAJOU. n. m. (mot provençal). Pain bis blanc.
- Sens apocryphe : souffrance panifiée.MAL
MALADE. adj.
- Sens apocryphe : conscient (inconscient) centralement.MALADIE. n. f.
- Sens apocryphe : conscience (inconscience) centralisée.MALADRESSE
MALAGA. n. m. (de Malaga, ville d'Espagne). 1° vin liquoreux de la région de Malaga. 2° raisin sec de Malaga.
MALCHANCE
MALDAGARI (mot basque). Chose propre à abriter du vent.
- Sens apocryphe : résistance à la médiatisation.MÂLE
MALÉDICTION
MALÉFICE
MALÉFIQUE`
MALENCONTREUX, EUSE
MALENTENDU
MALFAÇON
MALFAISANT
MALFAITEUR
MALFORMATION
MALHABILE
MALHASKA. adj. (mot basque). Mou, tendre.
MALHEUR
MALHEUREUSEMENT
MALHEUREUX, EUSE
MALHONNÊTE
MALICE
MALIN, IGNE
MALINE. n. f. (mot médiéval). Haute marée.
MALKENN. n. f. (mot breton). Gros nuage.
- Sens apocryphe : résistance au marché.MALMENER
MALODORANT, ANTE
MALPROPRE
MALT. n. m. Nom donné aux céréales (surtout l'orge) germées artificiellement et séchées, puis séparées de leurs germes. Utilisation du malt en brasserie comme moût. Malt légèrement torréfié pour la préparation de l'ale. Malt grillé, utilisé comme succédané du café.
- Sens apocryphe : (de l'apocope de Malte) conversion d'une entité géographique en matière.MALTRAITER
MALVEILLANCE
MALVEILLANT
MALVENU
MALVERSATION
MALVOISIE. n. f. Vin grec célèbre, doux et liquoreux.
- Sens apocryphe : variété de soma*.MAMAN. n. f. Terme affectueux par lequel les enfants, même devenus adultes, désignent leur mère.
MAMME (néol. repris à Rimbaud).
- Sens apocryphe : organe ambimatériel* (v. tome i) source de l'endosustentation de Gwenemour* et Gwenemour* (v. tome vii). Ces derniers ne prennent plus leur nourriture "ailleurs", la dissociation entre l'homme et ses moyens de subsistance n'ayant plus cours.MANA (mot basque). Propriété, caractère, condition.
MAMELLE. n. f. Organe glanduleux (glande mammaire) spécial aux mammifères et sécrétant le lait.
MAMELON. n. m. 1° Bout du sein, chez la femme. 2° Protubérance arrondie ; spécialit. Sommet arrondie d'une colline, d'une montagne.
MANAGER
MANCHE
MANDORE. n. f. Ancien instrument de musique à cordes, analogue au luth.
- Sens apocryphe ; son des matières dites "inanimées".MANGEOIRE. n. f.
- Sens apocryphe : l'inconnu.MANGUE. n. f. Fruit du manguier, de la taille d'une grosse pêche, à chair jaune, très parfumée, à l'odeur de térébenthine.
- Sens apocryphe : fruit de peinture.MANGUIER. n. m. Arbre tropical de l'Inde et de l'Amérique du Sud.
- Sens apocryphe : fruit de peinture.MANIE
MANIEMENT
MANIÈRE
MANILLE. n. f. Carte maîtresse (le dix) au jeu du même nom.
MANUVRABLE
MANUVRE
MANUVRER
MANOIR
MANQUE
MANQUÉE
MANQUEMENT
MANQUER
MANSE. n. f. ou m. (du latin manere "demeurer"). Petit domaine féodal constituant une exploitation agricole.
- Sens apocryphe : logement à la disposition du mege* dans chaque capitale.MANSION. n. f. (du latin mansio "séjour, demeure". Chaque partie du décor simultané, sur une scène de théâtre, au moyen âge.
- Sens apocryphe : mise à la disposition du mege* d'un logement dans chaque capitale.MANTEAU
MANTICE. n. f. (mot médiéval). Divination.
MANTIL. n. m. (mot médiéval). Sorte de nappe.
MANTILLE. n. f. Echarpe de soie ou de dentelle, généralement noire, dont les Espagnoles se couvrent le tête et les épaules. Par anal. coiffure féminine imitée de la mantille espagnole.
- Sens apocryphe : coiffe de livadenn*MANTIQUE. n. f. Pratique divinatoire.
MANUCURE
MANUEL, ELLE
MANUEL
MANUFACTURABLE
MANUFACTURE
MANUFACTURER
MANU MILITARI
MANUSCRIT
MANUTENTION
MAPPEMONDE. n. f. Carte plane représentant le globe terrestre divisé en deux hémisphères projetés côte à côte.
MAQUETTE. n. f. (it. macchietta, dimin. de macchia "tache", lat. macula). Ébauche modèle en réduction d'une sculpture.
MAQUILLAGEMARA. (mot basque). Raie, en général, ligne, trait, tracé.
MARASME
MARBRE. n. m. Roche calcaire, formée de cristaux de calcite ou de dolomite, souvent veinée de couleurs variées et susceptible de prendre un beau poli.
- Sens apocryphe : liserée de lizadur*.MARBRÉ, ÉE. adj. Qui présente des marbrures.
- Sens apocryphe : liseré de lizadur*.MARBRER. v. tr. Marquer (une surface) de veines, de taches pour donner l'apparence du marbre.
- Sens apocryphe : MARBRER (SE). Se lisérer de lizadur*.MARBRERIE
MARBREUR
MARBRIER
MARBRURE. n. f. Imitation des veines et taches du marbre sur du papier, des peaux, la tranche d'un livre, une boiserie.
MARCADOU. n. m. (mot provençal). Lieu où l'on marque.
MARC. n. m. (xve; de marcher "écraser"). Résidu des fruits que l'on a pressé, dont on a extrait le jus pour la fabrication de boissons (vin, cidre), d'huile, etc.
- Sens apocryphe : menstrues*, creuset de livadenn*.MARCESCENT. adj. Qui se flétrit sur la plante, mais sans s'en détacher.
- Sens apocryphe : état de ce qui tarit* (tome x), sans mourir, en maintenant une apparence d'animation.
Antonyme : labile* (v. tome v).MARCHAND, ANDE
MARCHANDISE
MARCHE
MARCHÉ
MARCHER
MARÉCHAL
MARELA. (mot basque). Tranquillité de l'eau.
MARELLE. n. f. Jeu d'enfant qui consiste à pousser à cloche-pied un palet dans les cases numérotées d'une figure tracée sur le sol.
MAREMME. n. f. (it. maremma). Terrain marécageux et insalubre du littoral italien.
- Sens apocryphe : pores de la lustrine*.MARGELLE. n. f. Assise de pierre, souvent circulaire, qui forme le rebord (d'un puits, d'un bassin, d'une fontaine).
- Sens apocryphe : substitut apocryphe aux contours de l'uvre d'art.MARGINAL
MARIAGE
MARIER. v. tr. Unir.
MARINA
MARITORNE
MARKETING
MARLA (mot basque). Calcaire friable.
- Sens apocryphe : architecture labile* et par ext. architecture en conversion.MARNAGE. n. m. Amendement d'une terre par un apport de marne.
- Sens apocryphe : apocope qui mène d'adamah à Adam, et par ext. métaplasme évolutif.MARNE. n. f. (altér. de marle, lat. pop. margila, mot gaul. ; Cf. Maërl). Mélange naturel d'argile et de calcaire.
- Sens apocryphe : conversion par métaplasme.MARNER. v. tr. Amender (une terre un champ) avec de la marne.
- Sens apocryphe : converti par métaplasme.MAROQUINERIE
MAROUFLE. n. f. Colle forte.
- Sens apocryphe : germination en moste* de la matière.MAROUFLER. v. tr. Appliquer une (toile peinte) sur une surface (mur, toile...) avec de la maroufle. Maroufler une peinture sur une toile pour la renforcer. Maroufler un panneau : le consolider en collant à son envers une toile, de la filasse.
- Sens apocryphe : MAROUFLER (SE). Action de la matière qui germine en moste* sans intervention humaine.MARQUE
MARQUER
MARTEAU
MARTELER
MARTIAL
MARTIN. n. m. (mot médiéval). Idée, projet.
MARTINET. (adj. médiéval) désignait des écoliers qui suivaient les cours de différents professeurs.
MARTYR
MAS. n. m. Ferme ou maison de campagne de style traditionnel, en Provence.
- Sens apocryphe : maison inhabitable, construite en lizadur*.MASCARET. n. m. (mot gascon "buf tacheté", de mascara "mâchurer, tacheter", par métaph. d'un animal bondissant). Longue vague déferlante produite dans certains estuaires par la rencontre du flux et du reflux.
MASCULINITÉ
MASSADO. n. f. (mot provençal). Champs entourant un mas.
- Sens apocryphe : lizenn* qui se forme sur un mas*.MASSE
MASSORAH. n. f. (mot hébreu). Travail critique, exégèse sur le texte hébreu de la Bible, fait par un groupe de docteur juifs (massorètes).
- Sens apocryphe : mense* de poètes et de peintres qui effectuent eux-mêmes le travail critique sur leurs uvres en subordonnant l'herméneutique à l'heuristique.MASSOUN. n. m. (mot provençal). Maçon.
- Sens apocryphe : celui qui découvre le temple dans la matière du temple ; adversaire du commissaire d'exposition.MASTABA. n. m. (mot arabe, "banc, banquette"). Tombeau de l'ancienne Egypte, en pyramide tronquée.
MAT., MATE. adj. (bas lat. mattus, p.-ê. de madere "être humide").
- Sens apocryphe : se dit d'un incolore né du croisement de la couleur et de l'eau.MATEFAIM. n. m. invar. (du latin mater et de faim). Galette, crêpe épaisse, etc.
- Sens apocryphe : viatique.
TABLEAU DES SIGNES CONVENTIONNELS ET ABRÉVIATIONS DU DICTIONNAIRE
MÉRITE ............................... mot obsolète.
* ........................................... placé après un mot, renvoie à son sens apocryphe.
adj. ....................................... adjectif.
adv. ...................................... adv.
altér. .................................... altération.
anal. ..................................... analogie.
Cf. ........................................ confér. : comparez.
ext. ....................................... extension.
f. ........................................... féminin.
gr. ......................................... grec.
gaul. ..................................... gaulois.
intr. ...................................... intransitif.
invar. .................................... invariable.
it. .......................................... italien.
lat. ........................................ latin.
m. ......................................... masculin.
métaph. ............................... métaphore.
n. .......................................... nom.
néol. ..................................... néologisme.
p. p. ...................................... participe passé.
p.-ê. ...................................... peut-être.
plur. ..................................... pluriel.
pop. ..................................... populaire.
pr. ........................................ pr.
pron. .................................... 1° pronom; 2° pronom.
rad. ...................................... radical.
spécialt. ............................... spécialement.
tr. ......................................... transitif.
v. .......................................... verbe.
V. .......................................... voir; référence à un autre tome du dictionnaire.
var. ....................................... variante.